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OMELIE / Omelie FR

01 nov 2019
01/11/2019 - Toussaints 

01/11/2019 - Toussaints 

1° lecture Apocalypse 7,2-4.9-14 du Psaume 23 Deuxième lecture 1Jean 3,13 Evangile Mathieu 5,1-12

 

La solennité d’aujourd’hui nous fait participer à la joie promise à ceux qui sont fidèles à Jésus, à ceux qui l’accueillent comme étant envoyé du Père, à ceux qui s’unissent à lui en vivant en esprit de fils toute la vie ! Les paroles de Jésus sont vraies et donc ses promesses se réalisent : celui qui l’aime, qui l’attend, qui vit pour lui jusqu’à la fin, jouira la béatitude éternelle !

Celui qui est uni à Jésus est appelé fils de Dieu, de ce Dieu qui est amour et miséricorde, et qui, avec lui, jouit la vraie paix et la vie qui ne connaît aucune fin ! Celui qui est uni à Jésus participe à toute la beauté et grandeur de son amour, et donc aussi de sa passion et de son sacrifice.

Les lectures d’aujourd’hui nous plongent dans la contemplation de la vie et de la gloire de nos frères vécus unis à Jésus. D’eux nous voyons ce que le regard superficiel ne voit pas. Nous essayons de voir leur intimité, les secrets de leur cœur. Ils nous ont présenté les béatitudes prononcées par Jésus sur la montagne, ils nous les ont présentées avec leurs sacrifices, avec leur acceptation joyeuse de la volonté du Père, avec leur ouverture à tous les frères et à tous les hommes, avec leur engagement pour la diffusion de l’évangile, avec l’offre de leurs souffrances, soit celles qui sont causées par les maladies, que celles qui proviennent du péché des hommes et de leur refus à la foi de Dieu. Beaucoup d’entre eux ont porté l’adhésion à Jésus dans une mort violente, qui leur a été donnée par la main des hommes, aimés mais incapables d’aimer et d’accueillir l’amour du Père. Parmi eux les martyres de tous les siècles, de Stéphane à ces frères-là qui ont été tués récemment seulement parce qu’ils portaient un nom chrétien. Ils sont la multitude immense que personne ne pouvait compter, de chaque nation, race peuple et langue... entouré dans des vêtements candides, debout devant le trône et devant l’Agneau !

Tous les saints, tous les sanctifiés : de leur nombre font partie aussi plusieurs de nos parents, grand-parents, beaucoup parmi nos ancêtres qui ont formé et transmis, avec leur fatigue et avec la patience de leur fidélité, une culture de l’amour et de la générosité dont nous bénéficions encore maintenant.

Aujourd’hui, nous jouissons pour leur sainteté. Et, en en jouissant, nous nous promettons d’être ceux qui continuent leur fatigue. La sainteté nous est donnée par Dieu, parce qu’elle est seulement à lui : nous offrons tout notre être pour la contenir et la conserver et en porter le fruit.

Ce que nous serons ne non a pas encore été révélé : nous vivons dans l’attente de la pleine manifestation du Seigneur, qui sera le jour de notre joie. Nous ne nous laissons pas emporter donc par la pensée du monde, mais nous nous laissons entraîner par la parole de Dieu, par cette parole qu’aujourd’hui Jésus nous permet de goûter de façon tout à fait attrayante : heureux les pauvres d’esprit, heureux les affligés, heureux les timides, heureux les purs de cœur, heureux les miséricordieux, heureux les affamés et assoiffés de justice, heureux les opérateurs de paix !

Merci Seigneur Jésus ! Merci pour ta sainteté que nous contemplons vécues par beaucoup de nos frères, merci pour cette sainteté que tu nous concèdes d’offrir au regard confus du monde !